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La venue de Dieu dans notre humanité est bien source d’espérance ! Le temps de l’Avent qui nous a préparé à cette fête de Noël est aussi le temps qui nous rappelle que nous sommes dans l’attente de la venue de Jésus dans la gloire.

Dans le rituel des funérailles, une prière d’action de grâce précise que Jésus-Christ, « par sa vie plus forte que la mort, nous assure que nous vivrons ». La mort est donc vaincue par le Christ et elle est dorénavant perçue comme un passage vers l’immortalité auprès de Dieu. Une telle nouvelle est source d’espérance pour le croyant encore en chemin. Une espérance qui fortifie le croyant dans toute son existence et cela malgré les malheurs de la vie. Une espérance qui pousse à tenir bon et à persévérer. O combien cette espérance a porté les saints dans leurs épreuves et même pour certains au cœur du martyre. L’espérance donne de rester fidèle au Dieu de Jésus-Christ car c’est bien lui qui nous donne de « tenir fermement jusqu’au bout » (1 Co 1, 8).

Cette espérance de voir Dieu nous donne un tout autre sens de cette vie sur terre. Le regard du croyant est alors changé avec cette certitude qu’avec le Christ un meilleur est possible et que rien n’est perdu. Saint Paul dans sa lettre aux Romains le souligne bien : « Nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. L’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 2.5).

La fête de la Nativité de Jésus, chaque année renouvelle en profondeur cette espérance de la Vie éternelle en nos cœurs. Par cette naissance divine, nous avons déjà reçu les arrhes comme le précise encore saint Paul (cf. Ep 1, 14).

Mais l’espérance suppose la foi, c’est ce que nous verrons demain…

 Chemin de Noël – Mardi 30 décembre 2014 – Père Rodolphe Emard.