Prédication disponible en format audio.

L’ATTENTE CONFIANTE,

Dans la Miséricorde de Dieu.  

« Lorsque Dieu… appelle l’homme, celui-ci ne peut répondre pleinement à l’amour Divin par ses propres forces. Il doit espérer que Dieu lui donnera la capacité de l’aimer en retour…

L’Espérance est l’attente confiante de la bénédiction divine et de la vision bienheureuse de Dieu ».

C’est « la capacité de l’aimer en retour » que nous devons Lui mendier.

« Apprends-moi à aimer tes commandements. »

            « O Père, apprends-moi à aimer, à t’aimer ! »

             L’Espérance est très menacée par les tentations de désespoir et de présomption.

La tentation du désespoir pousse à « ne plus espérer de Dieu seul son salut ainsi que les secours pour y parvenir » et à ne plus croire possible le pardon de ses péchés.

A l’inverse du désespoir, la présomption nous persuade de tout miser sur la Miséricorde de Dieu qui, de toute façon pardonnera tout et à tous indistinctement, dispensant de cette pénible histoire de « conversion personnelle ». C’est la petite musique : On ira tous au Paradis ! » – Ou bien elle nous incite sans bruit, par touches discrètes, à présumer de nos capacités, à tabler qu’en s’appuyant sur nos « soient-disant » bonnes œuvres et notre vie spirituelle, nous parviendrons à obtenir le salut sans l’aide absolue du Sauveur.

Cela revient à s’appuyer sur la miséricorde et sur nos œuvres. Au cas où la miséricorde seule ne ferait pas le poids et que nous aurions besoin d’une sorte de « mutuelle complémentaire » acquise vertueusement, pour notre salut.

Or, le propre de la confiance, c’est de ne pas chercher autre chose, de ne s’appuyer que sur l’AMOUR ET LA MISERICORDE

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« Si on cherche Dieu par la confiance et par autre chose, en vérité on cesse d’avoir confiance et on perd tout ». dit le Père MOLINIE.

Au soir de notre vie, la tentation de nous crisper sur « son droit » jusqu’à écarter le don immérité est redoutable pour qui sert Jésus, et à qui sa vie laborieuse, à la suite du Christ, a fait oublier le premier amour.

Il s’agit de cesser de se crisper sur ces bonnes œuvres parce qu’on les considère comme un bien propre. Ces bonnes œuvres, « Dieu les a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. Ep. 2,10

Espérer ce qu’il m’a préparé et qu’Il veut me donner, c’est se laisser aimer. Voilà !

Sain-Augustin : Ton salut (vient) de Dieu, ta perdition (vient) de toi. Si je suis sauvé, ce ne peut être que par la grâce de Dieu. Si je me perds, ce ne peut être que par ma faute.

 Pape François : Si la porte de Jésus est « une porte étroite », c’est justement parce qu’il demande de Lui ouvrir son cœur, de se reconnaître pécheur, d’avoir l’humilité d’accueillir sa Miséricorde.

 

Pour méditer.

 Eph.2,4-10 : Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous as aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ—C’est par grâce que vous êtes sauvés ! -, avec lui Il nous a ressuscités et fait asseoir aux cieux, dans le Christ Jésus.

          Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses.

 

Noeline FOURNIER, laïc – Chemin de Carême

Transcription audio : Noeline FOURNIER

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