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« L’ange lui répondit : l’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. » Saint Luc 1, 35

La méditation

Une tonalité féminine à notre méditation en ce jour de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. Aimer celle qui a été revêtue de la plus belle parure de Dieu nous permet de comprendre son « oui » à l’accueil du don de Dieu. Avec elle, la grande promesse de l’Ancien Testament peut se réaliser. Relisons-la en Isaïe 11, versets 1 et 2 : « En ce jour-là, un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur. » Souffle divin qui provoque une question de foi dans un cœur émerveillé : « Dieu, tu me donnes ton fils ? Tu m’aimes jusque-là ? » Sa question est une porte de liberté qui ouvre sur un oui plus grand, plus vrai. Marie a osé y croire. Elle était déjà toute donnée, jusqu’au fond de sa chair, et Dieu a rendu fécond son don, son oui.

Me reviennent ici en mémoire les propos éclairants du Père François Varillon, selon lesquels « Les Pères de l’Eglise ont toujours vu en Marie la figure de l’Eglise, la figure de l’homme croyant qui ne peut arriver à la réalisation plénière de lui-même que par le don de l’amour, ce que la théologie appelle la Grâce ». Et le Père Varillon de conclure « Le Christ est le Don donné ; Marie, le Don accueilli. » Si la jeune fille de Nazareth accepte de faire la volonté de Dieu, c’est qu’elle saisit la profondeur, le sens du rôle de servante. Etre serviteurs et servantes du Seigneur est un titre de gloire. Le servir, c’est accepter de participer à son dessein pour l’humanité, c’est accomplir sa mission, sa vocation. Prenons alors le temps de réfléchir à cette simple question : où en est la mission qui m’a été confiée personnellement en vue de l’accomplissement du règne de Dieu ? Que notre « oui » soit, lui aussi, le « oui » de la foi.

Et que cette prière à Marie nous y aide : « Très Sainte Vierge Marie, Reine des anges et des saints, Médiatrice de toutes grâces, que ton amour maternel touche les cœurs endurcis par le péché pour que tous les hommes, sauvés par le sang de ton Fils versé sur la croix, trouvent le chemin de l’amour, de la pénitence et de la réconciliation avec Dieu et leurs frères. Alors, nous pourrons chanter tous ensemble et d’un seul cœur le triomphe de ta maternelle Miséricorde. »

Diacre Jean-Marie Armand – Avent et temps de Noël, le 8 décembre 2017

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