Prédication disponible en format audio.

          « L’autre disciple, celui que Jésus aimait, courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau » (Jn 20, 2-8).

           Les parents MARTIN tirent leurs préceptes éducatifs de l’Évangile, et Jésus est la référence qu’ils donnent à leurs enfants.

          Comme St Jean, Louis et Zélie en sont persuadés : « Il n’y a que le premier pas qui coûte, dans cette voie du mal comme dans celle du bien ; après tu seras entraîné par le courant. » On comprend alors, St Jean qui arrive le premier au tombeau mais qui n’entre pas pour laisser la place à Pierre.

          Les parents MARTIN accompagnent leurs enfants dans leurs premiers pas, au sens propre comme au sens figuré ; et les premiers pas dans le chemin de la vertu sont pour eux bien plus importants que les autres.

          Pour les motiver à faire le bien, plutôt que des bonbons ou une piécette, ils leur proposent des buts surnaturels : tel pécheur à convertir, Jésus à consoler… 

          La méthode ne manque pas d’efficacité puisque, parmi ces buts, se trouve le pilier de la « petite voie » de Thérèse : « faire plaisir à Jésus »

          Dans leur éducation, Louis et Zélie donnent aussi une priorité à la lutte contre l’orgueil.  Les parents MARTIN savent que l’humilité est la voie de la sainteté et la cultivent par tous les moyens. Les lettres de Zélie traduisent son émerveillement devant ses filles, mais elle n’en laisse rien paraître en leur présence : « Les enfants qui sont les idoles de tout le monde ont, plus que d’autres, ce défaut (l’orgueil) à combattre , s’il n’est pas réprimé par les parents. » Ils ne laissent passer aucune vanité.

          C’est avec émerveillement que Louis et Zélie voient la lumière de la foi s’allumer dans le cœur de leurs enfants : « Thérèse fait sa prière comme un petit ange, c’est idéal ! »

          Un soir, Zélie propose un petit bout de chocolat à Céline, qui a alors sept ans, mais n’obtient pas de réponse. L’enfant lui avoue plus tard qu’elle était trop occupée à « donner son cœur au bon Dieu » ! Zélie en est d’autant plus émue que, elle en est persuadée, « le bon Dieu écoute la prière de ses enfants ».

          Louis et Zélie savent que seul Dieu donne la foi et qu’on ne peut forcer un enfant à croire, mais ils donnent du moins à leurs filles toutes les conditions qui aident la grâce à s’implanter dans un cœur. Avec le succès que l’on sait, puisque chacune des filles MARTIN développera un amour du Seigneur assez fort pour être prête à lui donner sa vie.

          Louis et Zélie sont persuadés de n’être que les mandataires de l’autorité de Dieu auprès de leurs enfants et qu’à Lui seul appartiennent les « droits d’auteur ».

          Tout ce que Louis et Zélie veulent désormais, c’est la sainteté de leurs filles, quel que soient leur état de vie.

          Par leur témoignage, leurs prières et leurs actes, Louis et Zélie s’attachent à annoncer la Bonne Nouvelle à ceux qu’ils rencontrent.

          Mais leur élan missionnaire les conduit plus loin : ils rejoignent les intentions de l’Église Universelle. Chaque année Louis fait un don généreux aux œuvres pontificales missionnaires, et ils suivent avec attention la grande aventure des missions qui se vit à leur époque.

          C’est par la prière qu’ils y participent : Zélie par exemple, est inscrite à une association de prière pour la conversion des Orientaux.

          Les époux MARTIN avaient rêvé d’avoir un fils non seulement prêtre, mais missionnaire. Dieu se plaira à combler ce désir à sa manière habituelle, c’est-à-dire inattendue et au-delà de toute espérance, en faisant de leur fille la Patronne des Missions.

                                       « Louis et Zélie MARTIN, les saints ordinaires », Hélène MONGIN.

                                                                                           Édition Emmanuel.

PRIONS

 Seigneur Jésus,

on dit de toi : « Voyez comme il a fait du bien à tout le monde »

Accorde-moi la joie dans la peine, la force dans l’épreuve,

donne-moi Seigneur de m’attacher à Toi

par une foi à soulever des montagnes.

Donne-moi l’Espérance quand je veux capituler.

Par-dessus tout, donne moi ton amour :

Qu’il m’habite sans cesse.

Viens murmurer à mon oreille :

« Même si une mère oubliait son enfant,

Moi Jésus, Je ne t’oublierai pas ».

Alors, j’ose dire, avec un cœur joyeux et pacifié :

« Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel ». AMEN

Fête de saint Jean, apôtre et évangéliste – 27 décembre 2021 – Noéline FOURNIER, laïc

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