Prédication disponible en format audio.

Bonjour à Tous.

Voilà, depuis Christ Roi, nous avons entamé notre parcours de l’Avent 2018. Petit à petit nous nous approchons de cet instant tant attendu, un peu comme des parents qui attendent avec impatience la naissance de leur bébé. Nous nous préparons à accueillir le plus grand et le plus beau des cadeaux, Jésus Christ, fils de Dieu. Nous voyons dans ce mystère de Noël un Dieu si grand qui par son incarnation est prêt à abandonner sa gloire et sa puissance, pour venir vivre parmi nous en devenant un pauvre petit enfant, couché dans une mangeoire, préfiguration du don eucharistique. Saint Jean nous dit en Jean 3,16 : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. ».

 

C’est par Amour pour l’homme avec un grand « A », que Dieu nous offre au travers de l’incarnation, son fils unique, Jésus Christ. C’est Dieu qui nous a aimé le premier, et c’est encore lui qui envoie son fils nous chercher. Et là, nous comprenons que nous sommes cette brebis perdue dont parle l’Evangile de Luc au chapitre 15: « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” ».

Comme un amoureux répète sans cesse des mots d’amours, Dieu propose sans cesse son projet de bonheur à l’humanité toute entière. Il veut nous sauver par l’intermédiaire de son fils Jésus qui par l’incarnation nous prend sur ses épaules pour nous ramener au bercail, c’est-à-dire à la maison de Dieu le père. Cette maison dont nous pouvons avoir un aperçu au travers de la première lecture de ce jour (Is 11, 1-10). Cette lecture nous dit entre autres qu’il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute la montagne sainte. Autrement dit, dans la maison du père nous vivons tous en vérité, en amour les uns pour les autres, et dans la lumière. En effet, c’est la lumière qui éclaire nos ténèbres, et la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité. En ce temps de l’Avent, nous sommes tous invités à nous conduire comme des enfants de lumière, et cela n’est pas facile. Ce que nous faisons en cachette, autrement dit dans nos ténèbres, on a honte même d’en parler. Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière. Et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : « Réveille-toi, ô toi qui dors,  relève-toi d’entre les morts,  et le Christ t’illuminera » (Ep 5, 14). Aussi, malgré nos faiblesses, suivons les pas de Dieu afin de nous revêtir de l’homme nouveau, créé, selon Dieu, dans la justice et la sainteté conformes à la vérité (Ep 4,24).

 

Prions :

Seigneur Jésus, remplis-moi de ton amour afin que je puisse trouver dans cet amour la force et le courage de te suivre, de te servir et surtout de t’imiter. Qu’en cette période où nous connaissons des crises économiques et sociaux, que nous puissions vivre en paix et en harmonie avec chacun, à chercher leur bien. Que ton Esprit Saint donne à chacun de nous le courage de nous engager avec humilité et persévérance pour nous rendre meilleur, pour améliorer la société, en la rendant plus humaine et plus fraternelle.

Erick BERNON, laic.

Votre email ne sera pas publié. Les champs obligatoires sont marqués *

*