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Frères et soeurs, bonjour.

L’Evangile d’aujourd’hui nous parle de ces deux hommes qui viennent prier au Temple.

Le pharisien, dans sa prière, se croit plus juste que les autres, voire sans péché et se croit donc plus méritant au regard de Dieu.

Le publicain, lui, s’adresse à Dieu avec une grande humilité, en reconnaissant qu’il est pécheur et qu’il a besoin de l’Amour de Dieu pour grandir dans l’espérance.

Jésus déclare alors :  « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ».

Rappelons-nous de cette autre déclaration :

« Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (Jn 6, 6).

Cette attitude ne peut que nous conduire à nous confier au Seigneur, cœur à cœur.

Le remercier pour toutes les grâces accordées mais aussi pour lui demander de nous conduire à sa volonté d’Amour et de Paix.

Les exemples de silence, d’humilité ne manquent pas pour nous rappeler qu’il n’est nullement besoin de se mettre en valeur, de se faire valoir aux yeux des hommes pour faire la volonté de Dieu.

Et Jésus nous l’a dit :

« Heureux les pauvres en esprit, parce que le royaume des cieux est à eux.

Heureux ceux qui pleurent, parce qu’ils seront consolés. 

Heureux ceux qui sont doux, parce qu’ils hériteront la terre.

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu’ils seront rassasiés. 

Heureux les miséricordieux, parce qu’ils obtiendront miséricorde.

Heureux ceux qui sont purs de coeur, parce qu’ils verront Dieu. 

Heureux ceux qui procurent la paix, parce qu’ils seront appelés fils de Dieu. 

Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, parce que le royaume des cieux est à eux.

Heureux êtes-vous, lorsqu’on vous dira des injures, et qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi.

Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » (Mt 5, 3-12)

Notre amour pour Dieu devrait donc se montrer aux yeux des hommes, non pas par des discours dits dans des haut-parleurs, mais par des actions d’amour et de charité, discrètes et désintéressées. 

Cela me fait penser à Saint Joseph, lui le silencieux. Il a oeuvré toute sa vie, en faisant confiance à ce que lui avait dit l’ange du Seigneur ; « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20).

A nous, de choisir de vivre et de grandir dans cette espérance, comme l’a fait Saint Joseph.

Faire confiance et vivre dans l’espérance ; voilà l’aventure à laquelle nous sommes tous invités.

Chers frères et soeurs, remercions Jésus de nous rappeler notre grandeur en tant que chrétiens et en même temps notre petitesse en tant que créatures. Qu’Il nous apprenne l’humilité et à reconnaître qu’Il est l’acteur et que nous sommes les instruments de son amour et de sa grâce. Qu’Il nous apprenne à ne pas avoir peur, à espérer d’avantage en ce temps de Carême, en nous donnant à une vie de service généreux et désintéressé.

Prions :

« Jésus, doux et humble de coeur, rendez mon coeur semblable au vôtre. »

Seigneur Jésus, j’espère en Toi et j’ai confiance en Toi.

Le samedi de la 3e semaine de Carême – 26 mars 2022 – Guy SEVRIN, laïc

Prière pour l’Ukraine

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