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« PRENDS TA CROIX ET SUIS-MOI,

POUR TROUVER L’AMOUR ET LA JOIE… »

À L’EXEMPLE ET À L’ÉCOUTE DU PAPE FRANÇOIS…

 (2)

 

                        « La miséricorde, c’est l’amour qui se penche vers la misère.

            C’est l’attitude Divine qui consiste à ouvrir les bras,

                        c’est Dieu qui se donne et qui accueille,

                                   qui se penche pour pardonner »,

 

            nous dit le Pape François et il ajoute :

 

            « Si  la miséricorde n’exclut pas la justice et la vérité,

                    avant tout,  nous devons dire que la miséricorde est la plénitude de la justice

                        et la manifestation la plus lumineuse de la vérité de Dieu ».

 

            Elle est la clef du Ciel !

 

            Jorge Mario BERGOGLIO, Pape François a reçu la miséricorde dans la corbeille de sa vocation sacerdotale et en a fait cadeau à l’Église universelle dans celle de son élection sur le trône de Pierre.

            Lors de son premier Angélus dominical place Saint-Pierre à Rome, où il commente l’évangile du jour  –  celui de la femme adultère  – il fait briller, à la face de l’Église, « le visage de Dieu qui est celui d’un père miséricordieux, qui a toujours la patience(…). Il nous comprend, il nous attend, il ne se fatigue pas de nous pardonner si nous savons revenir à lui avec un cœur contrit » assure-t-il.

            « Dans les jours qui ont suivi, se souvient le Père LÉTHEL, on a assisté à Rome à une recrudescence de confessions ».

            Elle est « l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre », « le propre de Dieu dont latoute-puissance consiste justement à faire miséricorde », le « mot-clef pour indiquer l’agir de Dieu envers nous ».

            Dans ce domaine le pape prêche à temps, à contre temps et à contre-courant, mais surtout, il montre l’exemple, après avoir posé les règles du jeu.

          

             Pour commencer, précise-t-il, il faut se reconnaître soi-même pécheur :

            « Le lieu où advient la rencontre avec la miséricorde de Jésus est mon péché », assure-t-il.

 

            Le Pape, qui s’est toujours considéré comme « un pécheur sur lequel le Seigneur a posé son regard », montre le chemin du mea culpa. Il avait confessé, au lendemain de son élection :          

            « Je ne veux pas me mentir, je suis un pécheur (…).

            J’ai commis des tas d’erreurs. Des erreurs et des péchés. Il serait faux de ma part de dire aujourd’hui : « Je demande pardon pour les péchés et les offenses que je pourrais avoir commis ». Aujourd’hui, je demande pardon pour les péchés et les offenses que j’ai effectivement commis. »

 

 

            Il a ensuite affirmé être « un pécheur qui a eu le privilège d’être aimé par la miséricorde de Dieu ».

            C’est avec cette conviction que François va à la rencontre de ces grands pécheurs que sont les prisonniers, pour qui il confesse avoir un faible :

            « J’ai toujours été très attaché à eux, justement à cause de la conscience que j’ai d’être pécheur. Chaque fois que je franchis la porte d’une prison, pour une célébration ou une visite, je me demande toujours : pourquoi eux et pas moi ? Je devais être ici, je mériterais d’y être. Leurs chutes auraient pu être les miennes, je ne me sens pas meilleur que ceux qui sont en face de moi. »

 

            Aux détenus de la prison de Palmasola, à Santa Cruz, il dira :

            « Celui qui est devant vous est un homme pardonné. Un homme qui a été sauvé de ses nombreux péchés. »

            Le Christ n’a-t-il pas dit : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ? » 

            Car si la « miséricorde est le propre de Dieu », son propre à elle est de pardonner.

            François aime aussi citer l’exemple d’un saint confesseur, un religieux capucin, qui passait des heures à confesser et qui lui avait confié qu’il pardonnait beaucoup et qu’il en avait des scrupules.

            Mais, rapporte le pape, ce prêtre allait devant Jésus et lui disait : « Seigneur, pardonne-moi, j’ai trop pardonné. Mais c’est toi qui m’as donné l’exemple ».

 

            Et le pape conclut ; « Ça, je ne l’oublierai jamais.

            Jésus dit à Lévi, à François, à chacun de nous :

                        « Tu es pécheur ? Prend ta croix et suis-moi »… Le ferons-nous ?

           

            PRIONS :

           

            Dieu de miséricorde,

            que ton peuple ne cesse de rendre grâce pour tes merveilles,

            et qu’au terme de son pèlerinage sur la terre,

            il puisse te contempler sans fin.

            Nous te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen. 

                                               Élisabeth de BAUDOÛIN, journaliste. Spécialiste du Vatican

Le samedi après les cendres – 25février 2023 – Noëline FOURNIER, Laïc.

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