Prédication disponible en format audio.
Mes chères sœurs et mes chers frères,
Paix sur la terre ! (Lc 2,14). L’hymne des anges traduit la volonté de Dieu, elle nous conduit à mille lieues de la réalité : la terre, cet immense théâtre de guerre, de violence, cet océan de sang et de larmes. Devant nos yeux, des tableaux de souffrances et de morts violentes, de deuil et nous avons fini par prendre l’habitude de les voir. En effet, qui connait la paix véritable en famille, dans le travail, dans la cité ? Et nous connaissons trop bien les différentes guerres que relatent les médias actuellement.
Allons-nous renoncer à la recherche de la paix ?
Nous sommes tous frères et tous concernés par la Paix, que finalement nous recherchons et espérons tous. Qui sont donc ces hommes de bonne volonté dont nous parle Luc dans son évangile (Lc 2,14) pour la Sainte Bible de Louis-Claude Fillion (Paix aux hommes de bonne volonté) ? Dans d’autre traduction, nous pouvons lire « aux hommes qu’il aime » (Dans le Gloria chanté tous les dimanches notamment) ou alors « aux hommes, car il les prend en grâce » (Bible des Peuples).
N’est-ce pas lorsque nous nous réjouissons des dons que nous recevons de Notre Père plutôt que d’être envieux de ceux des autres ? Dans l’Evangile de ce jour, Jésus comparait à cette génération (la nôtre toujours ! vivante est la Parole de Jésus.) à des gamins jamais contents quoi que l’on puisse faire. Et ce même évangile se termine par « Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
Ste Gertrude a dit dans un commentaire de ce passage : « Avec quelle providence tu disposes tout, quand, en vue de sauver l’homme, tu as inspiré au Roi de gloire… la pensée de paix, l’accomplissement de la charité. »
L’évangile nous précise que Jésus, le Verbe, s’est fait chair, il est venu habiter parmi nous (Jn 1,14). Suivons la lumière jusqu’à l’étable près de Bethléem, le sauveur n’est pas venu avec une armée mais sous la forme d’un nouveau-né (Lc 2,6). Le Fils de Dieu repose dans une mangeoire, fragile et sans défense. Il faut entrer dans la profondeur du mystère de Dieu.
Le pape Jean XXIII a écrit dans son encyclique Pacem in Terris, qui ne s’adressait pas aux seuls catholiques : « Paragraphe 163. À tous les hommes de bonne volonté incombe aujourd’hui une tâche immense, celle de rétablir les rapports de la vie en société sur les bases de la vérité, de la justice, de la charité et de la liberté…. Tâche noble entre toutes, puisqu’elle consiste à faire régner la paix véritable, dans l’ordre établi par Dieu. »
Dieu est amour, il faut lui faire beaucoup de place ; bannir l’amour immodéré de soi, nos encombrements, pour rechercher la paix de Dieu. Rechercher Dieu en choisissant ce qui lui plait, c’est trouver la paix et l’amour divin. Comme l’arbre se donne des racines, Dieu se donne un peuple de croyants nourri de la Parole et de l’espérance. A son peuple « en marche », le Seigneur fait une « promesse » : je marcherai avec vous pour que vienne la paix, cette paix à laquelle aspirent tous les hommes de bonne volonté.
La bonne volonté réside dans l’humilité et le renoncement au pouvoir. Jésus a dit : Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme (Lc 11,29)
Pour trouver la paix et la communiquer, ayons la bonne volonté de nous tourner vers le Prince de la Paix, Jésus-Christ.
Unissons-nous, adorons Jésus et offrons-lui notre monde.
Allons à sa rencontre !
La Pensée de Joyce : Jésus est venu pour nous guider sur le chemin de la paix
Je crois que la paix est l’une des choses les plus importantes et la plus grande bénédiction que Dieu nous accorde. Le problème, c’est que dans ce monde, nous ressentons toutes sortes de sentiments mais pas la paix. Nous pouvons agir autrement. Dans Luc 1 : 79, il est écrit que Dieu a envoyé Jésus pour nous guider « sur le chemin de la paix ». En tant que chrétiens, nous avons le merveilleux privilège de marcher dans une paix surnaturelle que Dieu nous accorde, sans nous préoccuper du monde extérieur. J’ai vécu durant les quarante premières années de ma vie sans paix – j’étais malheureuse.
En fait, j’avais tellement envie d’être en paix que j’étais prête à ce que Dieu me façonne. Heureusement j’ai la chance d’avoir une vie paisible et d’être comprise par mon entourage. Maintenant, je suis non seulement capable de traverser paisiblement les tempêtes de la vie mais aussi lorsqu’il n’y a pas de tempêtes. Rechercher la paix : est-ce une priorité pour vous ? Dieu désire que vous suiviez l’Esprit Saint dans la paix que vous avez acquise en Christ.
Ma prière pour aujourd’hui : Mon Dieu, je te remercie d’avoir envoyé ton Fils, Jésus, pour me donner la paix. Je reçois ton immense bénédiction pour la paix que tu m’accordes chaque jour. Amen
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