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Laissons agir le Seigneur et grandissons dans l’Espérance
Lc 11, 14-23
Frères et soeurs, bonjour.
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, il est question de la présence du mal: «Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet» (Lc 11,14).
Nous sommes mis, ici, en présence de deux forces totalement opposées : celle de Dieu, qui est Lumière et celle de Béelzéboul chef des démons, qui est celle des ténèbres.
Il nous est dit dans la première lettre de Saint Jean : « Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres » (1Jn 1,5).
Et Dieu qui nous a créés totalement libres, nous laisse donc faire un choix.
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. » nous dit le Seigneur (Lc 11, 23)
Il s’agit bien de faire un choix : Lumière ou ténèbres ? Pour ou contre ?
Nous qui grandissons dans l’Espérance de la vie éternelle, nous ne pouvons que faire confiance en Jésus Christ, ce médecin envoyé dans le monde pour guérir les malades et les sauver (Jn 3, 17)
Il est donc important et même nécessaire que nous participions nous aussi à cette « expulsion des démons » et donc à rejeter le mal. C’est l’intention que nous affirmons lors de nos professions de foi, lorsque nous disons rejeter le mal.
Mais nous savons aussi que sans Dieu, sans sa miséricorde infinie, nous ne pourrons nous détacher du mal.
Grandir dans l’espérance, faire confiance à Notre Seigneur en l’écoutant et en le suivant, voilà le chemin qui nous mènera à Lui.
Il est bon que nous méditions sur la conduite que nous devrions observer. Quelle est notre participation à cette «expulsion des démons» ou à ce refus du mal. Demandons-nous: est-ce que je fais le nécessaire pour que le Seigneur écarte le mal qui est en moi? Est-ce que je coopère suffisamment à cette “expulsion”? Car «c’est du coeur que proviennent les pensées mauvaises» (Mt 15,19).
La réponse de chacun, c’est-à- dire, notre collaboration personnelle, est très importante ; c’est la conséquence directe du choix qui nous est laissé.
Va et ne pèche plus (Jn 8, 11) dit le Seigneur à la samaritaine.
Le pouvoir de guérison (et de miséricorde) de Jésus est si fort et sans limite, qu’aujourd’hui encore beaucoup s’interrogent ou le renient et des fois le dénigrent.
A nous d’être, sans relâche, par nos paroles et nos actes, les témoins de l’Amour et de la Miséricorde infinis de notre Seigneur pour que tout être humain, nous tous, enfants de Dieu, nous puissions vraiment grandir dans l’Espérance d’être un jour éblouis par la lumière du visage du Christ.
Et pour cela n’ayons pas peur de dire : “Pitié Seigneur, j’ai péché contre toi, lave-moi plus blanc que neige” (Psaume 51 (50)).
Chers frères et soeurs, demandons au Seigneur de nous donner, par l’action de l’Esprit d’Amour, la force de surmonter toute tentation.
« Dieu éternel et tout-puissant, tu es la lumière de toutes les lumières, et le jour qui ne finit pas ; dès le matin de ce jour nouveau nous te prions : que la clarté de ta présence, en chassant la nuit du péché, illumine nos cœurs. » (Oraison Laudes, Samedi TO, Bréviaire latin).
Prions
Que Marie intercède auprès de Jésus, son Fils aimé, pour qu’il expulse de notre coeur et du monde tous les maux (guerres, terrorisme, mauvais traitements, toutes les formes de violence). Marie, Mère de l’Église et Reine des prophètes et de la Paix, prie pour nous!
Seigneur Jésus, j’espère en toi et j’ai confiance en Toi.
Le jeudi de la 3e semaine de Carême – 24 mars 2022 – Guy SEVRIN, laïc
Prière pour l’Ukraine
«Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous, pécheurs !
Seigneur Jésus, né sous les bombes de Kiev, aie pitié de nous!
Seigneur Jésus, qui est mort dans les bras de sa mère dans un bunker de Kharkiv, aie pitié de nous !
Seigneur Jésus, envoyé au front à vingt ans, aie pitié de nous!
Seigneur Jésus, qui voit encore des mains armées à l’ombre de ta croix, aie pitié de nous !
Pardonne-nous, Seigneur,
Si, non contents des clous avec lesquels nous avons percé ta main, nous continuons à boire le sang des morts déchirés par les armes.
Pardonne-nous, Seigneur, si ces mains, que tu as créées pour protéger, sont devenues des instruments de mort.
Pardonne-nous, Seigneur, si nous continuons à tuer notre frère, si nous continuons comme Caïn à enlever des pierres de notre champ pour tuer Abel.
Pardonne-nous, Seigneur, si nous continuons à justifier la cruauté par notre fatigue, si par notre douleur nous légitimons la cruauté de nos actes.
Pardonne-nous la guerre, Seigneur.
Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, nous t’implorons ! Arrête la main de Caïn !
Éclaire notre conscience, que ce ne soit pas notre volonté qui soit faite,
Ne nous abandonne pas à nos propres actions !
Arrête-nous, Seigneur, arrête-nous !
Et quand tu auras arrêté la main de Caïn, occupe-toi de lui aussi. C’est notre frère.
O Seigneur, arrête la violence !
Arrête-nous, Seigneur !»
Prière pour l’Ukraine et le Peuple Ukrainien composée par Mgr Domenico Battaglia, archevêque de Naples, et prononcée par le Pape François ce mercredi 16 mars à l’issue de l’audience générale donnée à St Pierre de Rome…