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« Frère, si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé.

             Car c’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut. » (Rm.10,9-10)

 

            En ce jour de la fête de St André, voici l’histoire d’un autre saint, un peu moins connu peut-être ! Saint Maximilien KOLBE.

            L’ultime sacrifice du saint Polonais est en effet, le fruit de toute une vie offerte à Dieu et, par là même, aux hommes ; amis ou ennemis, c’est tout comme.

            Ce don de soi, son cœur s’y est entrainé jour après jour, bien avant que la mort vienne le sceller par le sang.

Plutôt que de braquer nos regards sur la mort du Père KOLBE, enfonçons-nous donc dans l’épaisseur de sa vie.

            Là se cache le secret du « plus grand amour » (Jn 15,13). De l’amour sans limites qui seul peut aider Jésus à incendier le monde du feu du Saint-Esprit.

            Ce secret a un nom, sorti de la bouche même de Notre-Dame à Lourdes :                                        

L’IMMACULÉE CONCEPTION.

           

            Cette dévotion, il le reçoit de ses parents, Maria DABROWSKA (1870-1946) et Julius KOLBE (1871-1914), simples ouvriers tisserands aussi tendres qu’exigeants.

            Maximilien fut baptisé juste après sa naissance, le 8 janvier 1894, en l’église de

 Notre-Dame de l’Assomption dans un petit village polonais sous administration russe.

            En bon Polonais, Maria et Julius considèrent la foi catholique comme le cœur sacré de leur identité Polonaise. Il faut bien dire qu’ils sont très pieux.

            Tous deux ont envisagé, avant de se marier  d’entrer dans une congrégation religieuse. Dans sa jeunesse, Maria se serait même écriée : « Plutôt mourir que d’arriver à l’âge du mariage ! » Mais tous deux ont dû y renoncer.

            Elle parce qu’elle était fille d’un pauvre tisserand, incapable de réunir la dot requise pour son admission au couvent.

            Lui, parce qu’il avait discerné être appelé à rejoindre la branche laïque de l’Ordre Franciscain, et c’est ce qu’il fit. Il semble, malgré tout, que leur mariage ait été voulu , et même heureux, le couple se retrouvant dans une même foi ardente, une même attirance pour la vie consacré et une même sensibilité franciscaine.

            Les époux KOLBE enracinent donc leur fils – ils en auront cinq, mais trois seulement survivront : François, l’aîné ; (Maximilien) Raymond son prénom de baptême et Joseph le cadet ; Ils ne manqueront pas d’emmener, plusieurs fois, leurs enfants en pèlerinage au sanctuaire nationale pour invoquer Marie sous le titre consacré de « Reine de Pologne ».

            « L’Immaculée fut l’inspiratrice de toute sa vie. C’est à elle qu’il confia son amour du Christ et son désir de martyr », rappelait Saint Jean-Paul II lors de la canonisation de son bienheureux compatriote, le 10 0ctobre 1982.

            Ce « fou de Notre-Dame » en était convaincu : « la mère de Dieu ne peut conduire ailleurs que vers le Seigneur Jésus », car « là où elle est, il y a la Sainte Trinité ». Il n’est donc qu’à s’abandonner entre ses mains pour échouer dans celle du

 Dieu trois fois saint.

            Sa mère ne le reconnaît plus. Son Raymond (Maximilien), autrefois si obstiné, est devenu bien sérieux ; Obéissant même ! Souvent il se réfugie, pour prier et pour pleurer, au pied du modeste autel familial consacré, comme il se doit, à Notre Dame.   Enchantée par une telle transformation, puis rapidement inquiète – ne serait-il pas malade ? La mère soutire à l’enfant de 10 ans cette confidence qu’ils envelopperont ensuite de silence :

            « Lorsque tu m’as grondé et que tu t’es demandé ce qu’on allait faire de moi, j’ai beaucoup prié la Sainte Vierge en lui demandant ce que j’allais devenir, et j’ai prié à nouveau à l’église. »

 

La Madone lui apparut alors tenant deux couronnes. L’une Blanche, l’autre rouge.

 

            « Elle m’a regardé avec beaucoup d’amour, puis elle m’a demandé si je les voulais. La blanche signifiait que je resterais pur, la rouge que je serais un martyr ».

            Raymond sait bien que malgré son jeune âge, quel est le revers de chaque couronne : La Croix. Mais il s’abandonne comme un fils entre les mains de Celle qui les lui tend. Dans un même élan, il les choisit toutes les deux.

 

            « Alors la Sainte Vierge m’a regardé tendrement, et elle a disparu. Maintenant, chaque fois que je vais à l’église avec papa et toi, je m’imagine que ce n’est pas vous qui êtes à côté de moi, mais Saint Joseph et Notre-Dame. »

 

            Ni calcul, ni réserve ni demi-mesure : tout.

Voilà déjà le Père KOLBE dont le cœur généreux, est désormais – et pour toujours – le bien propre et exclusif de la Mère de Dieu.

 

            « L’Immaculée m’a choisi », dira-t-il clairement en 1938, ayant à l’esprit cette vision inaugurale par laquelle la Reine du Ciel l’a élu, mis à part au service du Royaume.

           

            L’AMOUR A FAIT LES PREMIERS PAS …….. !

                       

            Bonne journée à vous tous et à demain pour la suite.

 

                                   Bonne Fête à tous les André.

 

Prions

 

La première en chemin, Marie tu nous entraînes
A risquer notre « oui » aux imprévus de Dieu.
Et voici qu’est semé en argile incertaine
De notre humanité Jésus-Christ, Fils de Dieu.


MARCHE AVEC NOUS, MARIE,
            SUR NOS CHEMINS DE FOI,
ILS SONT CHEMINS VERS DIEU,
            ILS SONT CHEMINS VERS DIEU.

 

                                                                       Petite vie de St Maximilien KOLBE. Alexia VIDOT

                                                                                              Noéline FOURNIER 

Fête de Saint André – 30 novembre 2022 – Noéline FOURNIER

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