Prédication disponible en format audio.
A la veille de la solennité de Noël, comment ne pas rester en compagnie de celle qui enfanta le Sauveur du Monde ? La Vierge Marie nous est d’une aide certaine pour bien vivre notre recueillement spirituel.
Le récit de l’Annonciation (cf. Lc 1, 26-38) nous révèle de nombreuses vertus de la Vierge de Nazareth. Nous pouvons relever entre autre : La pureté, l’humilité, la pauvreté… Mais ce qui retient ici davantage notre attention, c’est la foi et la disponibilité de Marie : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38).
La foi de Marie est exemplaire mais l’exemplarité de sa foi va avec sa disponibilité à la sollicitation de Dieu. Voilà à quoi nous invite Marie : A une disponibilité totale ! Celle qui fut préservée de tout péché depuis sa conception, a eu la grâce de vivre cette disponibilité sans encombre, ni tiraillement ! Une pleine liberté totalement disposée à la volonté de Dieu ! Que dire de nous pauvres pécheurs ? Devons-nous nous résigner ou nous apitoyer sur notre sort ? Certainement pas ! Dieu vient à notre secours !
En cette année jubilaire de la Miséricorde, comment ne pas considérer le sacrement du Pardon ? Un sacrement qui peut réellement nous aider à mieux nous disposer pour le Christ !
Encore assez méconnu, il serait opportun de rappeler quelques effets de ce sacrement : Il apporte une véritable résurrection spirituelle ! Le pardon sacramentel de nos péchés amène à une réconciliation avec Dieu, avec l’Église, avec le prochain mais aussi avec soi-même. Le pénitent reçoit une véritable paix intérieure et une tranquillité de la conscience. On peut alors parler d’une consolation spirituelle !
S’offre à l’homme deux chemins : Celui de la Vie ou de la mort : Le sacrement du Pardon aide au choix de la Vie ! Nous recevons une grâce pour lutter fermement contre le péché, pour mieux suivre le Christ, « des forces spirituelles pour le combat chrétien » nous dit le Catéchisme de l’Église Catholique (n°1496).
Ne nous habituons pas au péché et demandons au Seigneur la grâce de pouvoir mieux nous approcher de ce sacrement du pardon.
Nous te saluons Mère très sainte, tu as enfanté le Sauveur du monde. Prie pour nous pécheurs, que nous puissions sans réserve dire ″OUI″ à ton Fils. Amen.
Père Rodolphe EMARD – Temps de l’Avent 2015