Prédication disponible en format audio.

Bonjour à Tous.

Hier nous avons vu que c’est l’Amour de Dieu qui nous sauve. Par soi-même, nous ne pouvons pas nous sauver et nous élever auprès de Dieu le père. Mais, grâce à l’Amour incommensurable de Dieu, cela est rendu possible. La Bible nous dit en 1Co 1,25 : « Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes ».

N’est-ce pas folie que de vouloir aimer quelqu’un qui souvent ne vous regarde pas, ne vous écoute pas, vous appelle uniquement quand il a besoin de vous, et vous délaisse quant il n’a plus besoin de vous ? N’est-ce pas folie que de vouloir tout donnée à l’autre sans en rien attendre en retour ? N’est pas folie que d’offrir sa vie sur la croix en rémission de nos péchés ?

 

La première lecture de ce jour (Is 25, 6-10a) nous parle du Seigneur de l’Univers qui nous prépare à tous un festin de viande grasse, de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés. Autrement dit, que de bonnes choses à manger et à boire. En cette période de l’Avent, nous nous approchons tout doucement de Noël. Et pour beaucoup d’entre nous, Noël signifie la fête avant le spirituel, avant la rencontre avec le divin enfant. Mais, ferons nous attentions aux autres, a ceux qui sont dans le besoin, qui ont des fins de mois difficiles. Penserons-nous à tous ces frères et sœurs qui souffrent, qui n’ont pas ou peu à manger et à boire ? Penserons-nous à tous ces frères et sœurs privés de leurs libertés, en prison ? Penserons-nous à ceux qui vivent dans la misère, dans des pays en guerres ?

Jésus, lui vrai Dieu et vrai Homme, n’a pas cessé de nous aimer et de penser à nous tout au long de sa vie. Et l’évangile de ce jour (Mt 15, 29-37) nous en montre un exemple. Nous pouvons donc lire :

Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. ».

 Il faut se remettre dans le contexte, Jésus est avec une foule immense dans le désert depuis trois jours, ils sont à jeun et ils n’ont que sept pains et quelques poissons. La situation est critique d’un point de vu humain. Comment nourrir cette foule de plus de cinq milles personnes avec si peu, sept pains et quelques poissons. Et la folie de Dieu fera son œuvre. Jésus prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. Non seulement il nourrit tout le monde à satiété, mais il va encore rester sept corbeilles pleines. Dieu ne fait pas dans la demi-mesure, il ne fait pas le strict minimum. Comme les personnes de cette foule immense, doit-on voir ce miracle pour réellement croire en notre Dieu Trinitaire ? Aurons-nous la sagesse de reconnaître sa folie d’amour ?

Prions :

Seigneur, que ton Esprit Saint m’éclaire sur ta folie d’amour. Apprends-moi la compassion pour mes frères et sœurs qui souffrent. En ces temps de conflits économiques et sociaux, ouvre mon cœur à l’amour fraternel envers l’autre, qui comme moi est à ton image et ressemblance.

Erick BERNON, laic.

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