Prédication disponible en format audio.

Evangile St Jean (10.27.30)

Je suis le Bon Pasteur, mes brebis écoutent ma voix et moi je les connais. Elles me suivent et moi je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne les arrachera de ma main.

 

 L’évangile d’aujourd’hui devrait nous réconforter, nous les brebis qui cherchent le vrai et le bon berger.  Ne pas le rencontré, s’est être en danger. Chacun peut se situer dans ce monde, où nous vivons, à travers les faits de société,  qui ne suit pas et qui n’écoute pas la voix du Bon Pasteur, et pourtant ce sont aussi les brebis  du berger qui a donné sa vie pour les sauver.

 Le pape François nous dit qu’il est vital aujourd’hui que l’église sorte pour annoncer l’évangile à tous, en tout lieux, en toute occasion, sans hésitations et sans peur.

 Dans le livre des actes des apôtres, Paul et Barnabé en mission se tournent vers les nations païennes et parviennent jusqu’aux extrémités de la terre. L’église qui s’ouvre à tous, surtout à tous ceux qui ne croient pas. Accueillons-nous cette brebis égarée qui cherche la porte d’entrée dans l’église de notre quartier ? Nous qui écoutons, nous qui suivons et qui aime, mettons-nous la parole de Dieu en pratique pour en faire «  Un » avec notre propre vie.

 Nous qui sommes connus, sauvés et aimés en Jésus-Christ, il s’est attaché à nous. Rien ne pourra nous arracher à lui, aucune autre volonté ne peut rompre cette alliance, sinon notre propre volonté qui peut toujours hélas se refuser : entre le maitre et le disciple, entre le berger et les brebis, La communion atteint une profondeur sans pareille.

 Une phrase de l’évangile nous révèle le secret dans une lumière éblouissante, le Père et Moi nous sommes Un. C’est pourquoi Jésus peut nous dire que nous sommes dans sa main à lui, et aussitôt après, que nous sommes dans la main du Père.  L’unique amour trinitaire nous saisit au moment où nous nous laissons toucher par la main du christ. Il le redira dans l’ultime prière dans (Jn 17-22-23) qu’ils soient « Un »  comme nous sommes « Un », Moi en eux comme Toi en Moi.

 Il est le Bon Pasteur celui qui conduit ses brebis à la vie éternelle. Combien brebis de nos jours, voudraient s’en sortir, où qui meurent de faim ou de soif, peut-être pas seulement de faim et de soif corporel, mais aussi de faim et de soif spirituel, seuls, égarés dans le noir et attend une lumière.

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L’année de la miséricorde, l’année du pardon, l’année de grâce offerte à tous, c’est «  une clé » que le Seigneur nous donne, pour que chacun d’entre nous puisse se sentir aimés. Notre présence montre bien que nous faisons partie du troupeau, guidés par le Bon Berger. Pour cela il faut entendre et reconnaître la voix du Bon Berger, ouvrir son cœur à la parole de Dieu. C’est savoir au plus profond de son cœur que Jésus connait chacun d’entre nous par son nom comme un berger connait chacun de ses moutons. C’est aussi accorder sa confiance pleine et entière à celui qui guide. Ce n’est pas suivre aveuglement.

 Devenir disciple, c’est être un membre réfléchi et actif, se reposer sur les épaules de Jésus tout au long de sa vie, dans les moments de joie comme dans les moments de peine. Jésus porte sur ses épaules la brebis perdue et égarée. Il nous fait découvrir sa bonté, sa grande miséricorde qui fait passer le péché au pardon, de la nuit à la lumière, de la mort à la vie. La vie don gratuit de l’amour d’un Père qui aime. Tous, nous sommes appelés à proclamer, à partager, en devenant témoin du christ.

En ce dimanche 17 avril 2016 :L’église de Jésus-Christ propose, comme elle le fait chaque année en ce dimanche appelé « dimanche du bon pasteur », une journée mondiale de prière pour les vocations sacerdotales et religieuses. Jeune homme, jeune fille (même toi qui n’est plus très jeune) : l’église tout entière est en prière pour toi, pour que ton «  oui » soit un vrai  «  oui »  me voici, seigneur »… Prends-moi, Seigneur »… Des millions de personnes sont en train de prier pour toi ; est-ce que tu t’en rends compte ?

Prier, c’est écouter le Seigneur nous appeler personnellement. Celui qui t’appelle te connait par ton nom : tu lui appartiens. Celui qui t’appelle n’est pas comme les faux bergers : il est le maître, le Seigneur. Il sera pour toi un guide sûr. N’aie pas peur de lui emboîter le pas. Jésus est le seul vrai médiateur entre Dieu et les hommes.

Jésus t’appelle si tu lui réponds « oui », tu auras la joie au cœur ! Tu pourras toujours compter sur lui. Il t’aime ; il te connaît tel que tu es. Il te veut en bon termes avec tous : généreux, impartial, inconditionnel, sans étiquette. Et sur ta route il place, bien entendu, des frères et des sœurs à qui il a confié le soin de ta formation, de ton accompagnement, de ton épanouissement spirituel et moral. Puisqu’ils sont les messagers de Jésus-Christ pour toi, les rencontreras-tu où passeras-tu à côté ?…

Parce que, vois tu, on peut passer à côté des envoyés du Seigneur, si l’on ne prie pas(ou pas assez) ; on peut ne jamais les voir, si l’on ne sait pas regarder avec le cœur. Mais si tu ne les vois pas, qui donc sera ton conseiller, ton accompagnateur ?  Parce que  Jésus est le Bon Pasteur, il t’invite à entrer en relation personnelle avec lui ; il a tout prévu pour toi : des religieux sur ta route, tel prêtre sur ta route, tel laïc engagé au service du Christ et de ses frères. Ils sont « sur ta route ». Tu dois les interpeller, puisque Jésus en a fait des «  chargés de mission » pour toi

Bonne route avec eux ! Bonne route surtout avec Jésus qui t’appelle, lui qui a dit «  je suis le Chemin, la Vérité, la Vie.

 

Diacre Ulysse LEPERLIER

Transcription audio : Diacre Ulysse LEPERLIER

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