Prédication disponible en format audio.

Nous continuons notre marche vers Pâques en nous demandant comment pouvons-nous aimer mieux ? Aimer nos proches c’est naturel, mais nous constatons que dans le cadre de nos relations nous blessons souvent ceux que nous aimons sans vraiment le vouloir.  Nous souhaitons être cet homme tendre et attentionné que notre épouse voudrait, le papa qui sait comprendre ses enfants et être patient avec eux, le frère ou l’ami sur lequel on peut compter, qui sache écouter et conseiller. Mais malheureusement pour nous c’est un idéal, si nous avons l’une ou l’autre de ces qualités, nous constatons que le reste nous fait défaut.

Nous sommes à l’école de l’amour et nous avons encore beaucoup d’étapes à franchir avant d’aimer parfaitement. Pour le moment il ne faut pas se décourager et prendre aux sérieux l’appel du Christ à se convertir en se laissant découvrir et aimer de Dieu. Oui c’est bien lui Dieu qui est l’amour même, et c’est lui qui se donne en premier, plus nous l’accueillerons dans notre vie et plus nous lui ressemblerons, mais cette transformation se fait avec le temps, il faut savoir dans la vie spirituelle être patient.

L’impatience n’est pas la moindre faiblesse de l’homme, car elle conduit au découragement et on finit par tout lâcher. Le temps est notre allier et il est précieux, notre vie ici-bas est courte pensons à tous ceux qui nous ont quitté pour le ciel, et qui jouissent d’un repos bien mérité. Avant de partir tous n’avaient qu’un seul regret de ne pas avoir consacré assez de temps à ceux qu’ils aimaient, c’est-à-dire du temps pour aimer davantage. Qui au seuil de sa vie se plaindrait de ne pas avoir assez travaillé ou profité de ses loisirs ? Qui souhaiterait mourir seul abandonné de sa femme ou de ses enfants ? C’est rassurant pour celui qui part, d’être entouré d’amour, de savoir que ses erreurs, les blessures qu’il a pu occasionnées à ses proches n’ont pas réussi à détruire leur relation, que malgré les épreuves de cette vie l’amour a été le plus fort.

Prions : Père infiniment juste donne à tes enfants de connaitre de quel amour tu les aimes afin qu’aucun d’entre nous ne se décourage. Donne à chaque homme de penser à sa fin et de se comporter ici-bas en enfant de Dieu appelé à la liberté, de rejeter le mal qui empêche l’amour. Nous te prions d’avoir pour tout homme qui se meurt une infinie tendresse, particulièrement ceux qui ont méprisé ton grand amour et ceux qui sont abandonnés de leur famille. Amen

 Fabrice Patsoumoudou, laïc – Chemin de Carême– Mardi 20 février 2018

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