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Bonjour

Aujourd’hui, à l’occasion de la fête de l’Apôtre André, l’Evangile évoque l’appel de Pierre, André, Jacques et Jean par Jésus (Matthieu 4,18-22).

Le texte me frappe énormément par la simplicité de la description : Jésus avance, voit et appelle. C’est une séquence en trois parties, répétée à deux reprises. Il marche, puis les voit, puis les appelle.

La réponse est instantanée, sans résistance, les disciples le suivent « aussitôt ». On ne range rien, on ne prévient personne, l’appel du Christ est si puissant, que rien d’autre n’a d’importance. La même séquence est répétée à deux reprises. Et la réponse est toujours aussi instantanée. Parents, filets, et même l’argent sur la table si vous vous rappelez vous l’appel de Matthieu. « Aussitôt, laissant tout, ils le suivirent ».

Est-ce que cet évangile met en valeur la puissance de la Parole du Christ, Parole agissante de Dieu ? Quand on pense aux longues négociations de Moïse pour ne pas être celui qui sera envoyé, la résistance de Jonas, les plaintes de Jéremie… L’appel des disciples est encore plus fort, son appel est efficace. Comme un aimant irrésistible.

Ou, est-ce la grande foi, la réponse admirable sans hésitation des disciples qui est mise en avant ? Probablement un peu des deux.

En lisant ce texte je me sens un peu bousculé face à mes résistances. Cet « Aussitôt, ils le suivirent » m’interpelle, m’appelle.

Le Christ avance et nous appelle avec Lui sur le chemin, voulons nous entendre sa voix ?

 

Le 30/11/2017, Gabriel Chevillard, Laïc

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